Mers-les-Bains
est une station balnéaire et de tourisme de
la Somme, située sur le littoral
de la Manche
Au départ, Mers-les-Bains était un
petit village de pêcheurs. C’est grâce au développement de bains de mer et à
l’accessibilité de la ville par le train que cette dernière est devenue une
station balnéaire reconnue. Dès 1869, les premières villas commencent à faire
leur apparition. Réalisées par des architectes de renoms tels que Théophile
Bourgeois et Edouard-Jean Niermans. Les villas ont réussi à traverser le temps
et sont aujourd’hui les gardiennes d’une époque fastueuse.
Le quartier balnéaire a été
construit à partir des années 1870 avec l'arrivée du chemin de fer et l'essor
de la mode des bains de mer apparue en
France dans les années 1860. Ce quartier s'étend de la plage à la
« Prairie » et prolonge le bourg originel de Mers. Il est composé de
plus de 200 immeubles appelés « villas » de style art nouveau avec de
multiples variantes dans la décoration extérieure
Villas aux façades peu larges mais
très hautes avec balcons ouvragés

et bow-windows décorés de nombreuses fantaisies
architecturales
Villas Arlette et Fleurette
Des
décors de fonderie ou de ferronnerie sur les garde-corps des baies, balcons et balconnets.
Les motifs s’inspirent de la nature, avec des fleurs et des volutes symbolisant
le feuillage.
Ici Les Jumelles Le Soleil et La Lune
Le
Soleil et la Lune sont l’oeuvre de Joseph Graf et de Frédéric Marin, deux
architectes du Val-de-Marne. Elles leur ont été commandées par un négociant en
bronzes de Joinville-le-Pont, qui ne s’est décidément rien refusé ! Ces deux
amusantes villas en brique, avec balcons et petits pignons, sont largement
décorées par des ornements en grès et terre cuite émaillée. Cabochons et
bandeaux en relief jettent des notes bleues sur la façade. C’est ce bleu
turquoise des charpentes et des éléments décoratifs qui est la marque de
fabrique du Soleil et de la Lune… qui avaient rendez-vous bien avant Charles
Trénet !

Villa Bon Abri dite « villa
zoomorphe ». Sous ce nom barbare, les architectes veulent dire qu’elle comporte des
cols de cygne et des têtes de léopard dans le balcon du premier étage. Couleurs
joyeuses, balcons couverts, bow-window et céramiques, la Villa construite par
l’architecte Théophile Bourgeois de Poissy, est une vraie Mersoise, pimpante et
exubérante. Un peu comme une pâtisserie, belle à croquer…
La Villa La Fée des Mers clôture la suite des Villas du Front de Mer
Oeuvre de l'Architecte Alexandre Borgeaud, le toit comprend un des derniers épis du front de mer
Chaque 4ème week-end de Juillet, la
ville de Mers-les bain organise la fête des baigneurs pour faire revivre la
« Belle époque » le temps d’un week-end.
Face à Mers les Bains , la Ville du Tréport
Avec Eu et Mers les Bains , elle fait partie des " Trois Villes Soeurs"
Riche de son histoire , la Ville d'Eu est située au coeur de la Vallée de la Bresle.
Elle est surtout connue pour son Château aujourd'hui Musée Louis Philippe
En
1578, Henri le Balafré, duc de Guise, mari de Catherine de Clèves, 26e comtesse
d’Eu, fait construire l’actuel château et fonde le collège des Jésuites (1580).
Mais son assassinat à Blois, le 23 décembre 1588, contrarie
l'évolution des travaux.
Le
futur roi Louis-Philippe Ier, alors duc d'Orléans et
petit-fils du duc de Penthièvre par sa mère,
hérite du château en 1821. Eu devient résidence royale en 1830 et se réjouit
des séjours réguliers du roi et de sa famille.Depuis
1973, le château d'Eu est devenu Musée Louis Philippe
Berline de Jean V du Portugal
Arbre généalogique situé dans le hall d'entrée du Château
Ainsi que la
Pendule des 3 Grâces 1864
La Galerie de Guise ou Galerie des Peintures
Le Petit Salon
Salon de Famille
Salle à manger
Portrait de la Duchesse d'Orléans
La Chambre Dorée
occupée par le Grande Demoiselle , fille de Gaston d'Orléans
Salle de Bain
Eléments de toilette au monogramme du Comte de Paris
Nous quittons le Château pour la Collégiale Notre-Dame et St-Laurent
Édifiée de
1186 à 1240 pour accueillir les flots de pèlerins venus se recueillir sur la
tombe de saint Laurent O’Toole (mort à Eu en 1180), la collégiale demeure le
témoin emblématique du riche passé historique de la ville d’Eu.
Ce
monument aux dimensions impressionnantes (80 mètres de long, 17 mètres de
large, 21 mètres de haut) et sa crypte du XIIe siècle, abritent en effet
toujours les gisants de l’archevêque de Dublin et des comtes d’Eu qui comptent
parmi les plus belles œuvres de la sculpture française de la fin du XIVe siècle
au milieu du XVe siècle.
Ban d’Oeuvre représente un dais ovale
soutenu par deux cariatides et orné de lambrequins
Orgues de tribune de 1614
Mais l’élément le plus important est la vaste
crypte du XIIe siècle qui abrite les tombeaux de la famille d’Artois, dont les
gisants de marbre sont autant de chefs-d’œuvre de la sculpture de la fin du
Moyen-Age.
Tombeau de Jean d'Artois
Tombeau de la Seconde Femme de Charles d'Artois
Tombeau de Jeanne de Saveuse 1448 Première Femme de Charles d'Artois
Tombeau de Philippe d'Artoisfils de Jean
Tombeau d'Isabelle d'ArtoisFille de Jean d'Artois et d'Isabelle de Melun
Nous quittons cette belle région pour la Lorraine via la ville d'Albert et sa belle église et Pérone et son Musée Militaire