Découverte de cette ville de Picardie détruite à 80% pendant la Grande Guerre mais heureusement bien reconstruite
La Place de l'Hôtel de Ville nous accueille avec
la Statue de Quentin de la Tour : portraitiste pastelliste né en 1704 à St Quentin
et de beaux bâtiments
Le Théâtre Municipal
La Maison du Carillonneur 1851 – 1930Cette maison a en effet
hébergé le carillonneur officiel de la ville à partir de 1924, ainsi que son
magasin de musique. Sur le toit : une cloche, surplombée d’une lyre.
Un bel immeuble art déco
et
une Fontaine particulièreAncien puits de 1719 ,déplacé depuis la Place Gaspard de Coligny
Avant de poursuivre note visite , pause déjeuner à la Brasserie
Le Grand Café de l'Univers
L'intérieur s'inspire du style architectural dominant dans la ville , l'Art Déco
Vitraux de plafond aux couleurs chatoyantes
Coin repas inspiré de l'Art Nouveau
Vitrail , esprit Art nouveau
Autre coin repas , style Art Déco

Poursuite de la visite avec
L'hôtel de ville de Saint-Quentin , l'un des plus beaux exemples d'architecture civile du Bas Moyen Âge de
Picardie. La construction de l'hôtel de ville de Saint-Quentin a débuté en 1331
et fut terminée en 1509. Le monument fut remanié pendant le troisième quart
du XIXe siècle et très largement restauré en 1926 après la
destruction de la ville pendant la Grande Guerre, dans le style Art
déco par l'architecte Louis
Guindez.

La façade, de style gothique flamboyant, imprégnée de l'influence flamande, s'élève sur trois
niveaux. Au premier étage, neuf fenêtres à meneau éclairent une
galerie. Une balustrade surmontant le premier étage a été construite au début
du XXe siècle. Au-dessus, le troisième étage est formé
de trois pignons triangulaires décorés chacun d'un oculus. De chaque côté des
écussons représentent les emblèmes des familles nobles de Moÿ, de La Fons, de
la ville de Saint-Quentin, du Vermandois, de la famille d'Y et de la famille
Dorigny. L'ensemble de la façade est orné d'un décor végétal de feuilles de
chêne, de vigne et de chou frisé.
En 1759 fut érigé un campanile
octogonal qui abrite un carillon de 37 cloches datant de 1924.
Le Hall d'entrée est de Pinguet -Védie
La salle du Conseil municipal a été réaménagée en 1925 par l'architecte municipal Louis Guindez dans le
style Art déco. Elle a été classée au titre des monuments historiques .
Les
lambris et leurs quarante et un panneaux de palissandre et chêne de Hongrie
sculptés de symboles de divers corps de métiers ont été réalisés par l'ébéniste
saint-quentinois Émile Boussu.
Le mobilier : tables, chaises et fauteuils
(réalisés par l'atelier d'ébénisterie parisien Jeanselme)
Les luminaires sont en verre et fer forgé
L'ancienne salle du Conseil
municipal, devenue salle des mariages possède une grande cheminée composée d'un
manteau gothique et d'un couronnement Renaissance.
Cette
salle dispose d'un plafond en carène de navire, composé d'une double voûte en
bois prenant appui sur une poutre transversale. La voûte est doublée de bardeaux décorés
d'étoiles peintes.Elle est également pourvue de six têtes en bois peint. L'historien Charles Gomart y reconnait le mayeur d'enseigne, le geôlier, le mayeur, l'argentier, l'architecte et le fou Deuxième édifice gothique de Picardie par ses
dimensions, la basilique a été édifiée de la fin du XIIème à la fin du XVème
siècle, sur le lieu de sépulture du martyre Quentin. Son originalité réside
dans une tour-porche de façade, une élévation de 34m50

L’édifice s’élève
à l’endroit même où saint Quentin subit son martyre, en 287, et où une dame
romaine, sainte Eusébie, lui donna la sépulture après avoir retrouvé son corps
immergé dans la Somme pendant cinquante cinq ans.
Construite dans la première moitié du XVe siècle, la nef se compose de six travées et est longue
de 35 m. Son élévation est à trois niveaux avec quatorze
fenêtres hautes, un triforium et douze grandes arcades
Un labyrinthe
ancien de 260 mètres est inscrit dans le pavage de la nef .Ce labyrinthe présente un rayon de
11,60 m et un
développement de 260 m. Dallé de
pierres noires et blanches, il présente une forme octogonale proche de celle
du labyrinthe de la
cathédrale d'Amiens. Il est censé permettre
aux fidèles d'accomplir un pèlerinage symbolique.
Sur la face interne des murs de
clôture du chœur, des notations musicales monumentales sont visibles, quoique
légèrement effacées à certains endroits. Elles furent peintes dans la seconde
moitié du XIVe siècle ou au XVe siècle à l'attention des membres du chœur de la collégiale.
Bas-relief du chœur représentant la redécouverte et l'enchâssement du
corps de Saint-Quentin par Saint EloiDe nombreux vitraux ornent cet édifice dont celui de St -Thérèse aux Roses
et ceux du Mur Septentrional du Croisillon Nord
Vue de l'Abside depuis le Choeur
La Basilique comprend aussi de nombreuses Chapelles
La Chapelle de St -Quentin
Avec son Reliquaire :Monstrance de la main de ST-Quentin
La Chapelle St-Louis renferme quant à elle une statue de St -Michel
Autre Chapelle dédiée au St Sacrement
La chapelle
Saint-Louis-et-Saint-Quentin possède, sur son mur méridional, un Arbre de Jessé daté de la
seconde moitié du XVe siècle et Dieu tenant l'Univers
Quittons ce lieu cultuel pour une découverte à pieds
de St Quentin À la sortie de la guerre, la ville de
Saint-Quentin est détruite ou inhabitable à 80%. Un plan de d'extension et
d’embellissement s'amorce dès 1919, dessiné par Paul Bigot. Certaines
constructions sont reproduites à l'identique, d'autres sont un style éclectique
qui ne fera pas couler beaucoup d'encre, d'autres encore adoptent un
régionalisme à la mode depuis 1900.
Certaines habitations sont simplement magnifiques,
avec des balcons en fer forgé à chaque étage et des motifs végétaux moulés et
peints sur la façade.
La poste de Saint-Quentin possède
toutes les caractéristiques de l’Art Déco. On la doit à l’architecte René
Delannoy. Elle a été construite en 1929 à l’emplacement de la maison natale de
Maurice Quentin La Tour
Nous quittons St Quentin pour St-Valéry